Guerre d’Espagne Henry Diaz : « Un jour, il a pris les armes contre le fascisme »

« Je n’ai fait que mon devoir », c’est par cette phrase qu’Henry m’a souvent expliqué son engagement pendant la guerre d’Espagne. C’est très rapidement résumé. Ce combattant de la première heure contre les fascistes de Franco, les Brigades internationales n’existaient pas encore, s’est engagé au sein du 5^ème régiment des milices populaires. Internationaliste, antifasciste, tous ses combats il ne les a menés souvent au péril de sa vie que parce qu’ils correspondaient à son idéal.

Guidé pour ses premiers pas de militant communiste par son père immigré espagnol, membre du Parti

communiste, Henry a passé sa vie à lutter contre le fascisme, un adversaire avec qui il lui est impossible de transiger. Cela lui a valu au congrès des Brigadistes, en 1944 à Toulouse d’être appelé par le journal La Marseillaise : « Un amigo de España ».

Trois ans de luttes en Espagne, engagé en 1939 pour chasser les nazis hors de France, prisonnier, trois évasions dont la dernière sur les boggies d’un wagon pour rallier Angoulême après 25 heures de voyage à plat ventre, il reprend la lutte et participe à la création des maquis FTP du Cher, dont il deviendra l’un des commandant.

Il reste un exemple pour les jeunes et les moins jeunes qu’il rencontre. En ce qui me concerne il est mon ami, mon camarade à qui je ne peux dire qu’une chose : Merci.